Le dernier baromètre EffiCity.com fait état d’une baisse significative du prix de l’immobilier à Paris en août, confirmant ainsi une certaine stabilisation du marché francilien constatée depuis mars 2012.
Immobilier parisien : la flambée des prix ralentit
Après plusieurs décennies et des mois de hausse permanente, le prix de l’immobilier à Paris baisse enfin, un léger recul certes, mais relativement significatif pour les acquéreurs moyens. D’après le baromètre EffiCity publié au début du mois, le prix diminue en moyenne de 0,3 % dans la capitale, entre juin et août. Le mètre carré s’y négocie ainsi autour de 8348 euros. La régression des prix concerne pas moins de 11 des 20 arrondissements de la Ville Lumière, précise le baromètre. La même tendance baissière a été aperçue dans les départements limitrophes. La baisse a été de 0,8 % et 0,5 % respectivement en Seine Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.
Les stocks continuent de progresser
En dépit de la baisse significative des prix, les ménages ne semblent pas se précipiter outre mesure dans l’investissement immobilier à Paris. Le recul des tarifs n’a pas pu empêcher une nouvelle augmentation des biens mis en vente dans la capitale. L’offre immobilière a progressé de 18 % dans la couronne entre juin et août.
Cette situation résulterait, selon lui, de l’attentisme des acquéreurs. La clientèle de l’immobilier parisien, principalement internationale, se montre plus exigeante et préfère étudier toutes les options à sa disposition avant de finaliser l’investissement. Les banques ont également une certaine part de responsabilité : elles ont renforcé les conditions d’accès au crédit immobilier, ralentissant par la même occasion la production de créances et pénalisant le stock de biens en vente dans la capitale.
Bonne ou mauvaise nouvelle pour les acheteurs ?
Certes, le recul de 0,5 % du prix de l’immobilier à Paris semble insignifiant, dans une ville où le mètre carré se négocie en moyenne à huit mille euros. Un tel ajustement ne pénalise pas de prime abord les riches investisseurs étrangers, qui continuent de soutenir le marché de la capitale malgré la conjoncture. Cette baisse, aussi légère soit-elle, améliore cependant le pouvoir d’achats des Franciliens d’environ 2 %. En terme d’investissement, cette avancée permet au Parisien moyen de s’approprier 1 mètre carré supplémentaire. L’augmentation continue des stocks devrait en outre peser davantage sur le prix de la pierre, attendu encore à la baisse pour les prochains mois.